12.11.2011

Hello,

my first entry in this random blog is a text I wrote about ten years ago following my second trip to Japan, a 2-month research fellowship at Kyoto University. It was intended to inform students about my experience in Japan and the opportunities that such fellowhips could offer a young student. However, this text never made it past the floppy disk, of which I recently re-discovered its contents. Even though some of the information is outdated (there is now an official Canadian group being invited), it still reminds me of this exciting experience I was privileged to have had and which lead to an even longer stay in Kyoto in the following years.

As I had graduated from Universite de Montreal the year before, I decided to write in French. Here we go:

Un été au Japon

Par  トーマス へンソッヒ, aussi connu sous Thomas Hentrich

Kyoto, le 15 août 2001

Il me reste dix jours dans ce pays mystérieux et adorable qu’il me manquera quand je suis de retour à Montréal. Depuis le 26 juin, je suis ici à titre de chercheur invité par le Ministère de la science et de l’éducation japonais ou Monbukagakusho avec 74 autres chercheurs allemands, anglais, américains et français. Non, des canadiens ne figurent pas officiellement sur la liste des invités, mais avec un autre allemand, mathématicien à l’Université Concordia, j’ai formé la connexion canadienne clandestine.

Le programme s’appelle Summer Research Fellowship et donne l’occasion de travailler pendant deux mois sur n’importe quel sujet dans une université nationale japonaise. Ceci est très important, parce que les universités privées sont excluses de ce programme. J’ai choisi l’Université de Kyoto qui à part d’un département d’études chrétiennes a aussi un département d’histoire ouest-asiatique, ce qui inclut le Proche-orient ancien. La seule condition á ce programme est d’être accepté par un professeur de l’université hôte, ce qui gracieusement a fait les Prof. Eiichi Katayanagi et Kazuyuki Kubo des deux départements mentionnés.

Mon projet de recherche s’appelle «Les personnes handicapées dans le Proche-orient ancien et l’Ancien Testament», ce qui n’a pas directement une relation avec le Japon, sauf que pendant mes recherches et après une longue conversation avec Haruko Okano,
professeure en éthique à l’Université d’Hiroshima que j’ai visité, j’ai décidé d’ajouter une approche éthique afin de faire le lien avec la situation des handicapés au présent, ce qui est une question universelle. Biensûr, en quelques semaines de travail on ne peut pas achever un tel projet, alors je vous donnerai les nouvelles quand c’est terminé. J’espère qu’il ne durera pas un autre douze ans...

Le Japon est un pays avec beaucoup de contrastes tout comme Kyoto, une ville très ancienne, mais aussi moderne. Des temples bouddhistes du 9^e siècle à côté des édifices modernes. À chaque coin il y a un temple bouddhiste ou shintoïste avec des jardins japonais merveilleux. On célèbre des fêtes anciennes, comme le Gion Matsuri, une fête pour les dieux de la nature (on se sent en plein milieu d’une «religion cananéenne» déplacée par quelques millénaires...), et l’Obon avec les feux de Daimonji, un homage bouddhiste aux ancêtres après celui les mauvais esprits sont brûlés sur les collines autour de Kyoto. Tout en même temps, les jeunes japonais et japonaises roulent leur bicyclettes sur le trottoir, toujours un keitai (téléphone cellulaire, ici avec des jeux inclus) dans une main et tout le monde en a un.

Comme j’ai dit, ce programme n’existe pas au Canada, mais pour ceux et celles qui sont chanceux d’avoir une double nationalité avec un
des quatre pays mentionnés, vous pouvez vous adresser soit au National Science Foundation (É.-U.), le British Council, le DAAD (Allemagne) ou le CNRS en France.